Le portrait robot
A) Portrait robot : définition

La police scientifique entame son enquête criminelle, en quête d’indices pouvant la mettre sur la piste des différents suspects voir même du coupable lui-même. Néanmoins, un problème intervient dans ses recherches : la police n’a ni photo ni vidéo des personnes suspecte. Que faire ? Baisser les bras ? Laisser tomber l’enquête ?
… Eh bien NON. La police scientifique à la solution : le portrait robot. En effet, si la police ne possède pas de photo de la personne recherchée, elle à recours à cet outil qui remplace plus ou moins cette photo inexistante. Cependant, certains témoins sont appelés à fournir une description détaillée de la personne en question, les experts de la police scientifique se retrouvent donc en mesure de réaliser le portrait robot de celle-ci à l’aide d’un logiciel qui permet de recréer ou de reconstituer virtuellement le visage de cet individu. De nos jours, cette technique devient de plus en plus répandue dans le monde, et est beaucoup utilisée aux états unis d’Amérique ainsi qu’au canada. Toutefois, à l’époque, une technique bien plus complexe était utilisée par les experts pour réaliser un portrait robot. Ce dernier était réalisé à la main par un agent expert en dessin, ce qui constituait un travail demandant beaucoup de maitrise et d’application.
Enfin, ces portraits robots se retrouvent diffusés dans les commissariats de police au cas où l’un des policiers du poste identifierait un suspect qu’il pourra alors convoqués pour l’interroger.
B) Fiabilité du portrait robot
Qu’en est-il de la précision du portrait robot ?
Celui-ci, n’étant qu’une reconstitution virtuelle ou une sorte de reproduction du visage ne peut en aucun cas être de la même précision qu’une photo. En effet, une photographie s’approche plus de la réalité qu’un portrait virtuelle. En revanche, ce dernier permet de donner une forme globale du visage sans pour autant révéler touts les phénotypes qu’il possède. Ceux-ci étant multiples et variés, ne peuvent donc pas tous être stocker dans la base de données du logiciel utilisé pour la reproduction de visages virtuels. Par ailleurs, chaque individu diffère de l’autre par un détail acquis ou inné présent sur le visage. Que ce soit des tâches de rousseur, des cicatrices, la couleur des yeux, des cheveux, le teint ou autres apportés par des facteurs génétiques ou environnementaux, chaque être possède un phénotype qui le différencie des autres, qui le rend unique. C’est bien la raison pour laquelle un portrait robot ne pourra jamais être tout à fait identique au vrai visage du criminel, mais peut s’apparenter à la réalité et s’en rapprocher.
Qu’en est-il alors du rôle des témoignages ?
Les témoignages constituent un élément très important dans la reconstitution virtuelle d’un visage de criminel, et en fonction de leurs pertinences permettent le rapprochement ou non du portrait robot de la réalité.
Cependant, pour être pertinent, le témoignage doit être celui d’une personne ayant déjà était en rapport direct avec le criminel, ou peut être même l’une de ces victimes (s’il en a plusieurs). Le témoin doit être dans la capacité de donné une description la plus détaillée possible, pour cela il doit avoir vu le criminel sans objet pouvant lui caché le visage. Ainsi, les témoins n’ayant pas vu les détails du visage du criminel sont en mesure de fournir quelques pistes qui peuvent quand même être utiles. En revanche, dans certains cas ces témoignages peuvent être faussés car le témoin a vaguement observé le criminel.
La mémoire, quant à elle retient et capte une partie précise ou une autre du visage, l’ayant marqué. De ce fait, il est possible que deux témoins se rappellent chacun d’un signe particulier différent sur le visage du criminel, tout en gardant en tête la forme globale du visage. C’est d’ailleurs grâce à ces différents témoignages que les experts parviennent à reconstitué le portrait robot du suspect et donc se rapprocher de la vraisemblance du visage.
Conclusion
Le portrait robot est donc l’un des outils les moins précis auquel la police scientifique à recours, mais il est en l’occurrence indispensable à l’enquête lorsque la photo du suspect n’est pas à la portée de la police. Par ailleurs, un témoin ayant fréquenté le suspect pendant une certaine durée le décrira de façon plus précise que quelqu’un ne l’ayant vu que furtivement. La pertinence des témoignages descriptifs est donc en mesure d’améliorer la qualité du portrait virtuel. Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an
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